Anfa est le nom berbère de Casablanca qui signifie « colline », les origines de cette ville restent un vrai mystère. En 1469, Anfa est véritablement entrée en histoire lors de sa destruction par les portugais et suite à cette tragédie, la ville est restée inhabitée pendant plus de trois siècles. En 1515, les Portugais ont attaqué la ville une nouvelle fois. Après une période d’environ soixante ans, ils l’ont reconstruite, habitée et renommée Casablanca. Cependant, en 1755, les Portugais ont été forcés de quitter la région en raison des attaques répétées des tribus voisines et des graves séismes qui ont frappé la zone. Le Sultan Alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790), qui est le fondateur d’Essaouira, a reconstruit la ville en ruine où il a bâti une mosquée, une médersa (une école) et un hammam.
Casablanca a été habitée et renommée par les Berbères qui lui ont donné de nom de “Dar El Beida” qui veut dire la maison blanche en français et casa blanca en espagnol. Et c’est au milieu du 19ème siècle que la ville va s’étendre et va devenir grâce à son industrie de textile l’une des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen ce qui va attirer un grand nombre de commerçants et donc Casablanca va connaitre un fort taux d’urbanisme. L’inauguration des lignes maritimes(1862) ainsi que la signature du traité commercial anglo-marocain (1865) ont aussi eu un impact positif sur la renaissance de la ville de Casablanca.
Le sujet de la construction du port a été traité lors de la Conférence d’Algésiras de 1906, un an plus tard, les travaux ont commencé mais suite aux mécontentements des tribus marocaines de la Chaouia face aux ouvriers français qui voulaient tout contrôler, La France a entrepris une action militaire en bombardant la ville dans l’intention de récupérer le contrôle. Ce bombardement appelé « la guerre de la Chaouia » ou même « la bataille de Casablanca » a causé entre 1500 et 7000 décès. Et c’est suite à cette tragédie que le protectorat français a été instauré au Maroc en 1912 et a décidé de faire de l’ancienne médina, des Habous, de Derb Sultan et Derb Al Kabir, les quartiers des résistants armés. Ce protectorat a été dirigé par le général Hubert Lyautey qui a décidé de faire appel à son architecte Henri Prost pour réaménager la ville qui a été détruite par les Français en larges avenues composées d’immeubles modernes. Une année plus tard, la construction du premier port du pays a commencé et s’est achevée en 1917. (Depuis 2007, le port de Casablanca est considéré comme le deuxième plus grand port au Maroc derrière celui de Tanger Med) En 1950 et suite aux diverses constructions, Casablanca est devenue un grand centre commercial moderne. Elle est désormais un lieu stratégique national et international moderne qui rassemble diverses populations avec différentes origines. Une fois que le Maroc a eu son indépendance le 18 novembre 1956, Casablanca s’est transformée au fil du temps en plusieurs chantiers, tels que l’édification de la magnifique mosquée Hassan 2 qui a débuté en juillet 1986 et s’est achevée en août 1993. Elle est devenue de nos jours le symbole touristique de la métropole, elle s’impose avec une communauté urbaine son deuxième plus haut minaret au monde (210m) derrière la mosquée d’Alger (265m) qui se trouve en Algérie.

Pour assurer une sécurité optimale dans Les secteurs touristiques distincts il est recommandé de prendre certaines mesures de précaution, telles que l’évitement de se promener avec des objets de grande valeur. Pour éviter d’attirer l’attention des agresseurs. Il est préférable d’utiliser des taxis plutôt que de se risquer à se promener dans des zones inconnues, surtout la nuit. 

Il est également conseillé d’être vigilant quant aux endroits où l’on choisit de manger, surtout pour les personnes ayant une santé fragile, et de faire preuve de respect envers les autres. Si l’on se retrouve perdu dans les rues, demander de l’aide aux marchands locaux peut s’avérer utile. Enfin, il est important de noter que les non-musulmans n’ont pas accès aux mosquées, à l’exception de la mosquée Hassan II.